Publié le 1 Déc 2017
Haine de l’Etat juif à l’ONU : la France de Macron vote en faveur de trois résolutions anti-israéliennes, dont une antijuive sur Jérusalem
La France a voté jeudi en faveur de trois résolutions anti-israéliennes lors d’une séance plénière à l’ONU consacrée exclusivement à la question palestinienne. Au total, six résolutions anti-israéliennes ont été adoptées par l’Assemblée générale des Nations unies.
La diplomatie française s’est ralliée au bloc des pays arabes sur trois textes : Programme d’information spécial sur la question de Palestine du Département de l’information du Secrétariat (A/72/L.14) ; Règlement pacifique de la question de Palestine (A/72/L.16) ; Jérusalem (A/72/L.11).



Le texte adopté sur la question de Jérusalem utilise uniquement une dénomination islamique, “l’esplanade des Mosquées”, pour désigner le Mont du Temple, site le plus saint du judaïsme.
“La résolution d’aujourd’hui sur Jérusalem fait référence au Mont du Temple exclusivement par son nom islamique, Haram al-Sharif [esplanade des Mosquées]. A l’heure où même l’UNESCO ne tolère plus cette terminologie, l’Assemblée générale ne devrait pas s’engager dans la négation du patrimoine juif et chrétien”, a dénoncé Hillel Neuer, directeur exécutif de l’ONG UN Watch.
“L’attaque disproportionnée de l’ONU contre l’Etat juif mine la crédibilité institutionnelle de ce qui est censé être un organe international impartial. La politisation et la sélectivité nuisent à sa mission fondatrice, érodant la promesse de l’égalité des traités faite par la Charte de l’ONU à toutes les nations, grandes et petites “, a-t-il ajouté.
“Le soixante-dixième anniversaire de ce vote crucial de novembre 1947 a été commémoré hier, et ce qui devait être une fête est devenu, année après année, l’occasion de critiquer systématiquement Israël, certains pays refusant même de reconnaître l’existence de l’État israélien”, a fustigé la représentante d’Israël à l’ONU.
Les Nations Unies, a dénoncé la représentante, continuent d’adopter des résolutions basées sur le parti pris et consacrent de précieuses ressources à des organes politisés. “C’est une honte”, a-t-elle tranché, en pointant le doigt sur le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien “qui ne fait rien pour la paix mais tout pour diffuser un discours biaisé”. Quant à la Division des droits des Palestiniens, c’est un organe du Secrétariat qui a servi de plateforme aux apologistes du terrorisme, a encore dénoncé la représentante qui a aussi vu dans le Programme d’information spéciale sur la question de Palestine, un organisateur de séminaires annuels sur la paix au Moyen-Orient mais qui ne fait rien pour le dialogue entre Palestiniens et Israéliens. L’une de ses principales responsabilités est d’ailleurs de former des journalistes palestiniens. La représentante a jugé “incroyable” que l’ONU dépense près de 6,5 millions de dollars pour des organes qui ne font qu’isoler Israël.
Quant aux deux résolutions présentées aujourd’hui qui parlent du mont du Temple, ce lieu saint pour l’islam, la chrétienté et le judaïsme, la représentante a déploré qu’elles ne fassent pas référence aux liens entre chrétiens et juifs, dénonçant une omission délibérée et le refus de reconnaître que ces deux religions sont liées à Lieu saint. La représentante a aussi relevé que la résolution sur le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien établit un lien de cause à effet entre la naissance d’Israël et la “Nakba”, la catastrophe, ce qui constitue “un déni du droit à l’existence d’Israël”. La représentante n’a pas oublié d’accuser le régime syrien de tuer systématiquement et d’utiliser des armes chimiques contre son propre peuple, qu’Israël quant à lui soigne dans des hôpitaux.
David Stern – © Le Monde Juif | Photo : DR
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