Le mercredi 25 novembre, le Sénat va voter sur un projet de résolution « portant sur la nécessité de reconnaître la République du Haut-Karabagh », co-signé par les deux principales composantes de la majorité sénatoriale de droite et les trois groupes de gauche. Cette résolution revêt une importance capitale pour la France en termes de politique étrangère, de défense de la démocratie et de protection des droits de l’homme. Territoire arménien depuis plus de vingt siècles, le Haut-Karabagh a été rattaché à l’Azerbaïdjan soviétique en juillet 1921 sur décision unilatérale de Staline. Jusqu’à la chute de l’URSS, le Haut-Karabagh disposait d’un statut de région autonome, en vertu duquel les autorités du Haut-Karabakh ont recouru au droit de sécession de l’URSS et ont proclamé leur indépendance en 1991, en vue d’un rattachement avec la République d’Arménie. Pour rétablir leur contrôle sur la région, les autorités azerbaïdjanaises ont alors lancé une guerre qui s’est soldée par la victoire mi